Het ‘Recht van Antwoord’ dat La Libre Belgique niet wenst te publiceren
Zoals eerder geschreven waren de auteurs van een opiniestuk geschokt door de teneur en misleidende informatie in een artikel van La Libre Belgique.
Wij stuurden de redactie van deze krant tot tweemaal toe een bericht met ons Recht van Antwoord, een recht dat door de wetgever in ons land toekent aan iedereen die in een artikel vernoemd wordt.
Aangezien de krant het vertikt om dit te plaatsen, of zelfs nog maar te reageren op onze berichten, zullen wij dit nu via aangetekend schrijven opsturen en niet aarzelen de gepaste maatregelen te nemen indien de krant ook hier niet op wenst in te gaan.
Ziehier het recht van antwoord (in het Frans) zoals verstuurd naar de krant. De Nederlandstalige versie kon u hier lezen.
Lecture malintentionnée de l’opinion de Louis Davids et Michael Freilich dans La Libre Belgique
Advertentie
Dans le quotidien francophone La Libre Belgique (29/1) nous avons trouvé une lecture malintentionnée d’une opinion exprimée par le président d’honneur et par le rédacteur en chef de Joods Actueel, qui parut précédemment dans De Standaard.
Initialement, nous pensions à une maîtrise du Néerlandais défectueuse de la part du journaliste, mais lorsque nous avons constaté qu’il s’agissait de Christian Laporte, qui est admiré partout en Flandre pour sa connaissance du Néerlandais, nous ne pouvions que conclure que le journaliste avait simplement des intentions malices.
Selon Laporte, les auteurs “exigent” que le roi s’excuse. A tort. Dans notre lettre, nous n’exigeons rien car il ne nous revient pas d’exiger quoi que ce soit. Nous avons simplement écrit qu’ “il ne serait pas une mauvaise idée si…”. Nous avons présenté une proposition positive alors que Laporte l’a transformée en condition négative et change ainsi le ton utilisé.
Deuxièmement : nous n’avons pas mentionné les mots “sorry” ou “excuses” dans notre texte. Louis Davids s’exprime ainsi: “j’ai lutté durant toute ma vie contre les traumatismes de guerre encourus dans ma jeunesse. Des excuses, ce n’est pas ce qui va tout arranger pour moi.” Nous voulions simplement poser que le roi pourrait reconnaître la responsabilité de la participation de l’Etat belge – une nuance qui n’est pas négligeable. Le fait d’exiger des excuses correspond à une humiliation. Nous, au contraire, nous avons uniquement une reconnaissance des faits d’une façon adulte.
Pêle-mêle de faits et d’opinion
L’article de Laporte fait également défaut parce qu’il mélange faits et opinions. C’est une attitude indigne pour un journaliste de qualité comme Laporte. Il mentionne nulle part que Louis Davids fut emprisonné dans la Caserne Dossin, bien qu’il s’agisse d’ un élément capital dans ce context. Pourquoi ?
En somme, à notre suggestion de promouvoir une recherche indépendante dans passé de la famille royale, Laporte répond que la question est rendue superflue parce qu’il existe déjà une biographie de la famille royale, publiée en 1994. Une argumentation bien ridicule, parce qu’il ne s’agissait pas d’une recherche officielle. On pourra de même argumenter que le livre récent de Frédéric Deborsu devient alors un ouvrage de référence sur la famille royale. Ou peut-être que Laporte est convaincu que sa propre biographie sur le roi est suffisante? En effet, Laporte a publié une biographie du roi en 2003. Il est d’ailleurs incompréhensible que La Libre Belgique ne mentionne pas ce fait, parce ce que cela donne une autre dimension à l’opinion de Laporte, vu sa relation de confiance avec la Cour.
Advertentie
Mais concernant le fond des choses, Laporte sait très bien que Liliane Baels n’a mis à disposition de l’Université de Louvain-la-Neuve les archives de son époux Léopold III, qu’en 2004. Le “livre de référence” dont il parle est paru dix ans plus tôt! Et en plus: pourquoi ne pas rendre public les archives privées de Léopold III ? Et est-ce que la correspondance avec Hitler et Mussulini fait partie des archives privées? Et qui les a classées comme telles? Etc.
Pourquoi Christian Laporte nous donne-t-il de fausses intentions bien qu’il soit très bien au courant de cette histoire? De peur d’éventuelles conséquences communautaires? C’est bien possible. Mais, quand la vérité tombe pour une opinion en faveur de la Belgique, le journaliste se voit confronté frontalement à l’ethique journalistique.
Michael Freilch et Louis Davids (Joods Actueel)